Kelek

Kelek trouve son origine dans la société fondée en 1896 par Ernest Gorgerat, à la Chaux-de-fond. Il constitue rapidement une clientèle étrangère et noue des liens avec la société nippone Hattori (qui deviendra Seiko par la suite).

En 1905 son fils Raoul Gorgerat rejoint l'entreprise. La manufacture est particulièrement active pendant la première guerre mondiale puisqu'elle produit environ un millier de monvements et montres par mois. Parmi ces produits on trouve de nombreux modèles à complications, en particulier des montres à répétition.

La situation reste favorable durant l'entre-deux guerre et jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale. En 1953 Jean-Raoul Gorgerat, petit fils du fondateur, reprend la société et modernise la production. En 1960 il fonde la société Kelek SA. En Arabe "kelek" signifie "radeau", il permet de franchir les fleuves sans encombres.

Jean-Raoul Gorgerat est à l'origine de la création de "SAGITER", une entité de production centralisée qui regroupe plusieurs marques (Sandoz, Aetos, Gorgerat, Invicta, Technos, Eska et Rado).

Dès les années 70s Kelek collabore avec Dubois-Dépraz pour la création de mécanismes compliqués. En dépits de la crise horlogère liée à l'arrivée du quartz, la direction de l'entreprise décide de poursuivre la fabrication de montres "mécaniques" et d'orienter sa stratégie vers la haute horlogerie. C'est ainsi que les montres Kelek de cette époque proposent des phases de lune, chronographes, calendriers annuels ou perpétuels ou encore un indicateur de réserve de marche.

Dans les années 90s Kelek était l'un des plus grands fabricants de chronographes mécaniques automatiques. En 1997 Kelek est absorbée par Breitling et devient "Chronométrie Breitling".

Enchères: occasions Kelek

 

 

Ernest Gorgerat

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